D'après des informations publiées par RFI le dimanche 21 février 2010, le séisme d’Haïti est le résultat d’un mouvement horizontal de deux blocs de la croûte terrestre l’un par rapport à l’autre, d’une faille qui passe à une vingtaine de kilomètres de la capitale, Port-au-Prince. Un phénomène qui risque de se reproduire dans le futur et pour lequel les scientifiques de diverses institutions se sont mobilisés.

Reprise des vols commerciaux à l’aéroport de Port-au-Prince

Plus d'un mois après le tremblement de terre en Haïti, le trafic des vols commerciaux a repris à l'aéroport Toussaint Louverture de Port-au-Prince. Depuis le 12 janvier, la piste d'atterrissage était réservée à l'acheminement de l'aide humanitaire. Le vendredi 19 février au matin, un avion d'American Airlines a été le premier à amener directement de Miami des passagers dans la capitale haïtienne.


Avec notre correspondante à Port-au-Prince, Amélie Baron



Après un mois d'angoisse Peter Cetuce peut serrer sa fille dans ses bras. L'aéroport n'est pas encore opérationnel c'est donc par le bâtiment American Airlines qui servait avant le séisme à la réception des marchandises, que Peter, qui vit à Tuckson dans l'Arizona, retrouve sa famille.




« Bien sûr que je suis content d'être de retour, pour les voir en vie. La nouvelle du séisme a dévasté mon cœur, c'est pour ça que je suis là maintenant, pour les réconforter, pour être sûr qu'ils aillent bien. », Raconte, ému, Peter Cetuce.

Sous le soleil, poussant le chariot où elle a placé ses nombreuses valises, Ginette Simon pleure, entre joie et tristesse. « Ma mère et un de mes frères sont morts et je suis venue pour l'enterrement de ma mère. Lui, c'est mon frère, je suis contente de le voir. Après le séisme, le 15 janvier, c'était l'anniversaire de ma mère, j'étais très confuse, je ne savais pas quoi faire. Et quand mon frère m'a appelée j'ai été soulagée. »



La majorité des passagers de ce vol 377 d'American Airlines sont des Haïtiens de la diaspora. Avec la reprise progressive du trafic aérien, davantage de membres d'ONG devraient venir, pour remplacer ou seconder les équipes déjà en place.

Source: RFI

La nouvelle miraculée d'Haïti, 15 jours après le séisme

Une jeune fille de 16 ans a été retrouvée vivante sous les décombres, mercredi 27 janvier, à Port-au-Prince, 15 jours après le séisme qui a frappé le pays, a rapporté le commandant Samuel Bernes, porte-parole de la sécurité civile française. Le responsable n'était pas en mesure d'indiquer explicitement si la victime était prisonnière des ruines depuis le tremblement de terre.



"Elle était effectivement très faible ce qui laisse présager qu'elle était là depuis 15 jours", a-t-il raconté. "Elle était dans une poche entourée de béton", au Carrefour-Feuilles, dans le centre de la capitale, a-t-il précisé. Les voisins fouillaient dans les gravats quand ils ont entendu une voix, a-t-il précisé. La jeune fille a simplement dit "merci" aux sauveteurs venus à sa rescousse.



"ELLE VIVRA. ELLE A 16 ANS ET ELLE A TOUTE LA VIE DEVANT ELLE"



"Elle était complètement déshydratée", et "n'était pas en mesure de sortir toute seule", a précisé le commandant Bernes, ajoutant qu'elle a été transférée vers l'hôpital de campagne installé dans le lycée français puis par hélicoptère sur le Siroco, un bâtiment de la marine française qui dispose d'une unité médicale. "Elle parle, elle dit qu'elle est heureuse", a expliqué le médecin colonel Michel Orcel qui l'a examinée à l'hôpital de campagne, qui ajoute : "Elle vivra. Elle a 16 ans et elle a toute la vie devant elle". "Elle est conditionnée, son état est stabilisé. On va mettre tous les moyens sur cette patiente de façon à ce qu'elle ait de manière permanente une équipe de réanimation à son chevet", a-t-il ajouté.



Environ 135 personnes ont été retrouvées vivantes sous les décombres depuis le séisme du 12 janvier, qui a déjà fait "près de 170 000" victimes, selon le président haïtien, René Préval. Mardi après-midi, un homme de 31 ans a été extrait des ruines par l'armée américaine dans le centre de Port-au-Prince, sans qu'il soit possible de déterminer précisément depuis combien de temps il est resté prisonnier. L'homme a pu être piégé dans les ruines après l'une des nombreuses répliques qui ont frappé Haïti depuis deux semaines.



Source : LE MONDE

La vie dans les camps : une jeune fille confesse !

12 janvier 2010, un séisme ravage Haïti, particulièrement Port-au-Prince. Les pertes en vies humaines et en immobiliers se comptent par centaines de milliers. Pour plus d'un, c'est la fin de la vie telle qu'ils l'ont toujours connue. Mais alors que certains se laissent lier pieds et mains par la peur, d'autres, une fois la surprise passée, essaient de vivre cela comme une expérience unique dont il faut profiter pleinement.
4h 53 p.m., Roberta est à mi-chemin entre le travail et la maison, quand la première secousse ''vibre'' Haïti. Ayant vu récemment le film 2012, Roberta est déjà au parfum de ce qui se passe, surtout quand cet immeuble de 6 étages s'effondre sous ses yeux. Un tremblement de terre, pas de doute. Elle panique premièrement et tremble pour les siens qui étaient tous à la maison à cette heure. Dieu merci, une fois arrivée devant les décombres de sa demeure, sa famille au complet est sauve...à l'exception d'une tante et d'un cousin coincés au rez-de-chaussée dans un atelier de cercueils. Ironie du sort, ils sont 8 à y laisser leur vie, sans pouvoir bénéficier d'un de ces cercueils qu'ils fabriquaient.
Roberta et le reste de sa famille se dirigent vers leur autre maison - encore debout heureusement- située à Fontamara, soit à 1h de marche. Il lui faut deux jours à Roberta pour se remettre du choc. Le jeudi d'après, elle met le nez dehors et va s'assurer que ses amis, voisins et connaissances vont bien, mais surtout pour constater les dégâts dans sa maison fissurée. Une semaine plus tard, elle commence à faire le tour des camps d'hébergement. Elle se rend premièrement au Collège Lamartinière sis à Bois Verna, mais là, impossible pour elle de dormir car l'imagination de la population se débride. Les gens effrayés disent entendre des
cris d'oiseaux lugubres la nuit et la version du loup-garou est de tous acceptée. Les spéculations vont bon train, et notre aventurière ne ferme pas l'oeil de la nuit. Elle laisse le camp le lendemain et se base ensuite au Collège Saint-Pierre, au Champ-de-mars.
Là, sa frayeur diminue quant à une autre secousse et au risque de tsunami, mais les histoires diaboliques pleuvent encore et c'est la panique. En effet, un jeune homme raconte avoir entendu deux chiens aboyer, mais avoir vu deux hommes en lieu et place. Curieux, toutefois les gens ne demandent qu'à croire ! Roberta lève le camp le lendemain.
La visite des camps continue. Christ-Roi : les décombres sont en grand nombre. A Pacot cependant, il y a eu beaucoup moins de dégâts constatables. Notre exploratrice fait escale près de l'université Notre Dame et y dors seule au beau milieu de la rue - du moins, c'est ce qu'elle affirme, en laissant tout de même sous entendre que cette période était une bonne occasion de se retrouver en amoureux. Bien sûr, sa mère n'est pas au courant du fait qu'elle se faisait souvent accompagner de son copain !
Au fil de ses visites, Roberta est révulsée par les conditions insalubres de vie des habitants dans certains camps : Ils mangent, se baignent, dorment et font leurs besoins au même endroit ! Cela la
pousse à intégrer le comité d'étudiants en communication de la Faculté des Sciences Humaines qui se donne pour objectif de faire passer des messages de sensibilisation sur la santé, l'environnement et les catastrophes naturelles.
Entre son copain et son bénévolat avec ses camarades étudiants, les visites de Roberta continuent, à pieds surtout car pas question qu'une secousse la surprenne en voiture, d'autant plus que les prochains
camps n'étaient pas accessibles par les quatre roues ! La Bellère, Fombrache, Chaud'eau à Fontamara 43, tous des camps où les conditions de vie des gens frisaient l'inhumanité.
A Bois Verna où elle s'est plus ou moins stabilisée, Roberta vit une expérience pas du tout intéressante la nuit du 17 au 18 février, avec une pluie d'une durée de 5h et un temps de chien. Contre toute
attente, sa tente se mit à flotter sur l'eau, lui donnant la sensation désagréable -selon elle- d'être couchée sur un matelas d'eau. Pis, à un certain moment, l'eau filtrait par les interstices des fermetures éclairs ! ''Dernier jour sous les étoiles'' se dit Roberta qui décida de dormir désormais à l'intérieur de sa maison, tout comme elle le
faisait avant ce fameux 12 janvier.
Pour Roberta, aussi stressante qu'ait pu être cette expérience, elle affirme qu'elle lui a permis de grandir, d'être plus autonome et surtout, d'apprendre à se passer de quelques conforts jadis jugés indispensables. En effet, plus d'électricité, ni de ventilation, ni aucune protection contre les moustiques. Rien. Mais être inscrite dans plusieurs camps a quand même certains avantages, comme le fait de
bénéficier de l'aide qu'on apporte aux sinistrés de chaque camp.
A quelque chose malheur est bon?

Source: LE NOUVELLISTE

Un violent séisme a frappé le sud d'Haïti, le mardi, abattant des bâtiments et des lignes électriques et infligeant de ce que son ambassadeur aux États-Unis ont appelé une catastrophe pour la nation la plus pauvre de l'hémisphère occidental.
Plusieurs témoins oculaires ont signalé des dommages lourds et des organismes dans les rues de la capitale, Port-au-Prince, où le béton des maisons de bloquer la ligne flanc de colline. Il n'y avait aucune estimation du mardi soir, morts et blessés, mais le Département d'Etat américain a été dit de s'attendre à «de graves pertes de vie», porte-parole du département PJ Crowley a déclaré aux journalistes à Washington.
"La seule chose que je peux faire maintenant est de prier et d'espérer pour le mieux," l'ambassadeur, Raymond Alcide Joseph, a déclaré à CNN.
La magnitude 7,0 du séisme - le plus puissant à avoir frappé Haïti en un siècle - a frappé un peu avant 5 heures et était centrée à environ 10 miles (15 kilomètres) au sud-ouest de Port-au-Prince. Il pourrait être fortement
ressenti dans l'est de Cuba, à plus de 200 miles, selon des témoins.





Mike Godfrey, un entrepreneur américain travaillant pour l'Agence américaine pour le développement international, a déclaré: «un énorme panache de poussière et de fumée monte sur la ville" dans les minutes suivant le séisme - "une couverture qui recouvrait toute la ville et occultée pendant environ 20 minutes. "
Des témoins ont rapporté des bâtiments endommagés à travers la capitale, y compris la résidence du président et maisons centenaires à proximité, et The Associated Press rapporte que l'hôpital s'est effondré. Le président René Préval est sûr, mais il n'y avait aucune estimation du mardi soir, morts et blessés.
Frank Williams, le réalisateur haïtien de l'agence d'aide humanitaire de World Vision International, a déclaré le séisme laissé les gens "assez criant beaucoup" tout autour de Port-au-Prince. Il a dit que la construction de l'agence a secoué pendant environ 35 secondes ", et des portions de choses sur le bâtiment est tombé."
«Aucun de nos employés ont été blessés, mais de nombreux murs sont effondrés", a déclaré Williams. «Beaucoup de nos employés ont essayé de partir, mais ont échoué parce que les murs des immeubles et résidences privées sont en baisse dans les rues, de sorte qu'il a pratiquement bloqué la plus significative du trafic."
Le siège de la mission de maintien de la paix des Nations Unies à Port-au-Prince, s'est effondré, un fonctionnaire de l'ONU a déclaré à CNN.
Il n'y avait aucun rapport immédiat de toute morts ou blessés de l'immeuble, mais Alain Le Roy, le sous-secrétaire général aux opérations de maintien de la paix dit de la 9000 membres, le Brésil a entraîné de force, "Pour le moment, un grand nombre de personnel sont toujours portés disparus for. "
Dehors de la capitale, plusieurs personnes ont été blessées quand ils se sont précipités pour sortir d'une école dans le sud-ouest de la ville de Les Cayes, a déclaré le révérend Kesner Ajax, directeur exécutif de l'école. Deux maisons dans la région sont effondrées et le haut d'une église s'est effondré dans une ville voisine, dit-il, mais il ne connaît pas de morts.
Les Cayes, une ville d'environ 400000 personnes, est d'environ 140 miles (225 kilomètres) au sud-ouest de Port-au-Prince.
Le tremblement de terre a eu lieu à environ 6 miles (10 kilomètres) dans le sol, selon l'USGS - une profondeur qui peut produire de graves secousses. Au moins 10 répliques ont suivi, dont deux dans la gamme de magnitude 5, l'USGS signalés.
Appels à l'aide après le tremblement de terre frappe Haïti
Jean Bernard, un témoin oculaire à Port-au-Prince, a déclaré à CNN la vil
le n'avait pas d'électricité mardi soir. La première secousse a duré 35 à 40 secondes, dit-il.
«Un grand nombre de maisons [et] les bâtiments suis descendu, et les gens sont encore en cours partout dans les rues", dit Bernard. «Les gens recherchent pour leurs femmes, la recherche de leurs maris et leurs enfants. It's scary."
Luc Renner, un séjour à Cap-américaine Haïtien, une ville près de 100 miles au nord de Port-au-Prince, a déclaré qu'il était assis devant sa maison quand «le monde entier ont commencé à trembler».
"C'était comme si notre maison était en équilibre sur un ballon de plage", a dit Renner. «Nous avons entendu toute la communauté crier et dans un vacarme pendant que l'ensemble 20 a 30 secondes fenêtre."
«Je n'ai pas vu de dégâts structurels ici", Renner s'est poursuivie. «Avec le soleil couchant, elle m’est être difficile à raconter. Dans la matinée, nous saurons avec certitude."
En raison de la proximité du tremblement de terre dans la capitale, et parce que la ville est densément peuplée et est mal construit du logement », il pourrait causer des pertes importantes", a déclaré Jian Lin, un géologue senior à l'Institut océanographique de Woods Hole dans le Massachusetts.
A Washington, le président a déclaré M. Obama le gouvernement américain allait «se tiennent prêts à aider le peuple d'Haïti». Au Pentagone, l'armée américaine a annoncé une aide humanitaire était en cours de préparation pour l'expédition, mais il n'était pas encore clairement où et comment il serait envoyé. Une source de l'aviation américaine a annoncé la tour de contrôle de Port-au-Prince, l'aéroport international s'est effondré, ce qui entrave les efforts visant à éventuellement d'acheminer des fournitures de secours dans le pays.
Secrétaire d'État Hillary Clinton a déclaré aux journalistes que Washington offre "notre assistance pleine et entière» à Haïti ".
Le chef adjoint de la mission américaine en Haïti, David Lindwall, a dit à Clinton qu'il ne voyait «dommage significatif» par le séisme et a déclaré des responsables américains attendent là-bas "de graves pertes de vie», a déclaré Crowley.
Et son mari Bill Clinton, ancien Président Clinton - aujourd'hui l'envoyé spécial de l'ONU pour Haïti - a déclaré l'organisation mondiale était «déterminé à faire tout ce que nous pouvons pour aider le peuple d'Haïti à leur secours, de reconstruction et de relèvement."
Les États-Unis ont été fortement impliqués en Haïti commercialement, politiquement et militairement, pour la plupart du siècle dernier. Intervention américaine sous Clinton rétabli Aristide au pouvoir en 1994 après un coup de 1991, et un jet américain été poussé hors du pays à nouveau en 2004 suite à un soulèvement se propage rapidement contre son gouvernement.
La catastrophe est la dernière à frapper le pays d'environ 9 millions de personnes, soit environ la taille du Maryland. C'est le pays le plus pauvre de l'hémisphère occidental et parmi les plus pauvres du monde.
Avec des gens qui déshabillait les arbres pour le carburant et à défricher des terres pour l'agriculture, le paysage montagneux a été fortement déboisées. Cela a conduit à une érosion sévère et d'Haïtiens ont quitté vulnérables aux glissements de terrain lorsque les pluies abondantes qui tombent.
Ouragan Gordon tué plus de 1000 personnes en 1994, tandis que l'ouragan Georges a tué plus de 400 et a détruit la majorité des cultures du pays en 1998. Et en 2004, le cyclone Jeanne a tué plus de 3.000 personnes lors de son passage au nord d'Haïti, avec la plupart des morts dans le nord-ouest de la ville des Gonaïves.
Gonaïves a été touché à nouveau fortement en 2008, lorsque quatre systèmes tropicaux ont traversé.
En outre, une école haïtienne s'est effondrée en Novembre 2008, tuant plus de 90 personnes et en blessant 150 les autorités d'un sinistre imputée à la mauvaise construction.
80% de la population d'Haïti vit sous le seuil de pauvreté, selon le CIA World Factbook.





Source : CNN.

L'aéroport de Port-au-Prince a rouvert mercredi 13 janvier dans l’après-midi, mais a vite été saturé par l'arrivée d'avions - militaires pour la plupart - venus apporter des vivres, de l'eau, des médicaments.






A leur bord également bien sûr des équipes de médecins, de sauveteurs et leurs chiens de recherche.











Les secours arrivent également par voie maritime. Un bâtiment des gardes-côtes américains est déjà sur place, suivi par un second bateau, et Washington envisage l'envoi d'un navire-hôpital.
Les appels de fonds et les offres d'aides se multiplient à travers le monde, venus d'organismes internationaux, d'Etats, d'associations et de personnalités privées. Mais malgré cet élan de solidarité, malgré l'afflux d'équipes de secouristes et de matériel de première urgence à l'aéroport, la population de la capitale haïtienne reste très isolée.






Il n'y a plus d'eau courante, plus d'électricité et les denrées alimentaires sont difficiles à trouver. Le prix du petit sachet d'eau potable qui se vend au marché noir dans les rues a déjà été multiplié par trois en 24 heures.
La plupart des morgues de Port-au-Prince sont également démolies et les cadavres jonchent toujours les rues. Les corps sont simplement recouverts d'un drap, ce qui laisse craindre de rapides épidémies.




De nombreuses personnes restent toujours ensevelies sous les décombres, seulement secourues par des passants, souvent à la main car les outils manquent.







Les grands axes routiers sont toujours encombrés par des éboulements, des bâtiments effondrés et des arbres arrachés, ce qui empêche toute circulation des trop rares véhicules de secours.
La catastrophe en images


Le violent séisme qui a frappé Haïti le mardi 12 janvier 2010 pourrait avoir fait des centaines de morts.

La communauté internationale se mobilise mercredi pour porter secours à Haïti depuis les Etats-Unis, le Canada, l'Europe et d’autres pays, des fonds étaient débloqués pour financer l’aide à ce petit pays des Caraïbes.

Une minute, une seule, terrifiante, a suffi à tout dévaster et les douze heures suivantes il y a eu plus d'une dizaine de répliques. C’est donc une secousse très violente de 7,3 degrés sur l'échelle de Richter qui s'est produite. Les habitants se sont précipités dans les rues de la ville tandis qu'un nuage de fumée et de poussière s'élevait dans le ciel.

Dans la capitale, une ville de 2 millions d'habitants, c'est le chaos. L'électricité est coupée, il y aurait des scènes de pillage. Le palais présidentiel s'est écroulé mais le président René Préval reste vivant.