L'aéroport de Port-au-Prince a rouvert mercredi 13 janvier dans l’après-midi, mais a vite été saturé par l'arrivée d'avions - militaires pour la plupart - venus apporter des vivres, de l'eau, des médicaments.






A leur bord également bien sûr des équipes de médecins, de sauveteurs et leurs chiens de recherche.











Les secours arrivent également par voie maritime. Un bâtiment des gardes-côtes américains est déjà sur place, suivi par un second bateau, et Washington envisage l'envoi d'un navire-hôpital.
Les appels de fonds et les offres d'aides se multiplient à travers le monde, venus d'organismes internationaux, d'Etats, d'associations et de personnalités privées. Mais malgré cet élan de solidarité, malgré l'afflux d'équipes de secouristes et de matériel de première urgence à l'aéroport, la population de la capitale haïtienne reste très isolée.






Il n'y a plus d'eau courante, plus d'électricité et les denrées alimentaires sont difficiles à trouver. Le prix du petit sachet d'eau potable qui se vend au marché noir dans les rues a déjà été multiplié par trois en 24 heures.
La plupart des morgues de Port-au-Prince sont également démolies et les cadavres jonchent toujours les rues. Les corps sont simplement recouverts d'un drap, ce qui laisse craindre de rapides épidémies.




De nombreuses personnes restent toujours ensevelies sous les décombres, seulement secourues par des passants, souvent à la main car les outils manquent.







Les grands axes routiers sont toujours encombrés par des éboulements, des bâtiments effondrés et des arbres arrachés, ce qui empêche toute circulation des trop rares véhicules de secours.
La catastrophe en images


Le violent séisme qui a frappé Haïti le mardi 12 janvier 2010 pourrait avoir fait des centaines de morts.

La communauté internationale se mobilise mercredi pour porter secours à Haïti depuis les Etats-Unis, le Canada, l'Europe et d’autres pays, des fonds étaient débloqués pour financer l’aide à ce petit pays des Caraïbes.

Une minute, une seule, terrifiante, a suffi à tout dévaster et les douze heures suivantes il y a eu plus d'une dizaine de répliques. C’est donc une secousse très violente de 7,3 degrés sur l'échelle de Richter qui s'est produite. Les habitants se sont précipités dans les rues de la ville tandis qu'un nuage de fumée et de poussière s'élevait dans le ciel.

Dans la capitale, une ville de 2 millions d'habitants, c'est le chaos. L'électricité est coupée, il y aurait des scènes de pillage. Le palais présidentiel s'est écroulé mais le président René Préval reste vivant.